Aménagement de la co-intervention en terminale bac pro
Les lycées professionnels pourront à compter de la rentrée 2021, après validation du conseil d’administration, ne plus faire une co-intervention français/ enseignement pro ou mathématiques/ enseignement pro mais :
- choisir d’introduire un atelier philosophique dans un objectif de développement de la culture générale
- proposer de nouvelles disciplines en co-intervention
- renforcer l’horaire d’accompagnement déjà prévu pour les modules d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études
- ou faire le choix de maintenir la co-intervention tel que prévu dans l’arrêté du 21 novembre 2018.
L’arrêté du 21 novembre 2018 relatif aux enseignements dispensés dans les formations sous statut scolaire préparant au baccalauréat professionnel prévoit qu’une partie des enseignements généraux et professionnels est assurée en co-intervention par un professeur d’enseignement professionnel conjointement avec un professeur enseignant le français ou un professeur enseignant les mathématiques-sciences. Le comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle a exprimé le souhait de pouvoir aménager une partie de cet horaire pour le niveau de la classe terminale afin de permettre aux établissements de mieux répondre aux besoins des élèves à cette étape de leur parcours.
Les lycées professionnels pourront, à compter de la rentrée 2021, modifier en classe terminale du cycle du baccalauréat professionnel, l’usage des séances de co-intervention, sur la base d’une réflexion menée en conseil pédagogique et des orientations portées par le projet d’établissement. L’établissement pourra ainsi, après validation du conseil d’administration, choisir d’introduire un atelier philosophique dans un objectif de développement de la culture générale, ou de proposer de nouvelles disciplines en co-intervention, ou de renforcer l’horaire d’accompagnement déjà prévu pour les modules complémentaires d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études. Enfin, les établissements pourront aussi faire le choix de maintenir la co-intervention tel que prévu dans l’arrêté du 21 novembre 2018.
Les modifications envisagées par l’établissement pourront être pensées sur l’ensemble de l’année scolaire ou ne concerner qu’une partie de l’année en combinant éventuellement une ou plusieurs possibilités offertes, à condition que chacun des temps d’apprentissage reste significatif pour l’élève. Un cadrage national et une annexe pédagogique préciseront le contenu et les modalités des aménagements possibles.
Source : eduscol